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VOS CICATRICES ET L'OSTEOPATHIE

  • Photo du rédacteur: Blandine Delie
    Blandine Delie
  • 29 janv. 2019
  • 2 min de lecture

Beaucoup d’entre nous portent une ou plusieurs cicatrices, séquelles d’un accident ou d’une opération chirurgicale. Il s’agit d’un processus de reconstruction de notre corps pour réparer un tissu le plus rapidement possible.

L’adhérence cicatricielle

J’ai pour habitude d’utiliser une image culinaire assez simple pour expliquer l’adhérence cicatricielle à mes patients : les lasagnes. Comme dans ce plat, nous avons des couches de peau qui se superposent les unes aux autres. Elles ont entre elles des mouvements de glissements relativement fluides.

Lors d’une opération, le chirurgien coupe ces différentes couches jusqu’à parvenir à la profondeur nécessaire, puis il recoud les tissus. Sauf qu’il ne les recoud pas couche par couche mais les unes avec les autres. Les tissus au niveau de votre cicatrice ne sont donc plus en mouvement les uns avec les autres mais collés entre eux et perdent de leur souplesse et élasticité. C’est ce qu’on appelle les adhérences cicatricielles.

Ces adhérences créent des points de fixation, c’est-à-dire des zones où il n’y a peu voire pas de mouvement. Le corps étant une machine fabuleuse, il va s’adapter : si une zone devient moins mobile parce que les tissus ne glissent plus les uns sur les autres, le corps va augmenter la mobilité d’une ou plusieurs zones saines afin que vous puissiez continuer vos activités. Sur une longue période de temps, cette compensation va fatiguer cette zone, voire provoquer une inflammation. Le corps protègera alors la région en l’immobilisant avec une contraction musculaire ou une rétraction tissulaire créant ainsi une nouvelle zone d’hypomobilité qui sera à son tour compensée par une ou plusieurs zones d’hypermobilité.

Ainsi, progressivement et sans que vous ne vous en rendiez compte, votre corps va changer sa posture à cause d’une « simple cicatrice », créant ainsi un terrain favorable à des douleurs qui vous paraîtront inexplicables.

Le rôle de l’ostéopathe

La diminution des conséquences locales et périphériques des adhérences cicatricielles est la clé du traitement de l’ostéopathe. Le but est de redonner un maximum de souplesse à la cicatrice par des manipulations très douces, puis de traiter les différentes adaptations de votre corps. Selon l’ancienneté et l’importance des adhérences, une ou plusieurs séances peuvent être nécessaires.

La prévention est essentielle. Il est possible de travailler une cicatrice dès cicatrisation complète, alors n’attendez pas que les douleurs apparaissent pour consulter.

Alors vous aussi, n’hésitez pas à consulter un ostéopathe pour vos cicatrices !

 
 
 
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